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KOYO GILDAS

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" Policier et journaliste sont condamnés à collaborer " JPEG - 7.1 ko Brice HOUSSOU, membre du Collectif des associations professionnelles et syndicats des médias Pour Brice Houssou, président de

" Policier et journaliste sont condamnés à collaborer "


JPEG - 7.1 ko
Brice HOUSSOU, membre du Collectif des associations professionnelles et syndicats des médias

Pour Brice Houssou, président de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin et membre du Collectif des associations professionnelles et syndicats des médias, la marche de protestation organisée ce mardi est le début d’autres actions pour une bonne collaboration entre policier et journaliste.

Monsieur le président, la réception de la motion de protestation par le Directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur marque la fin de la marche organisée ce mardi par le Collectif des associations professionnelles et syndicats des médias. Quels sont les sentiments qui vous animent ?

Ce sont des sentiments de satisfaction d’abord pour la simple raison que nous avons pu organiser cette marche. Je rappelle que nous avons déposé la demande à la mairie de Cotonou depuis jeudi dernier mais n’avons eu l’autorisation qu’à la veille de la manifestation, à 21 heures ! Les autorités étaient réticentes à nous accorder cette autorisation à cause des interdictions de marches formulées par le ministre de l’intérieur et le préfet. Finalement, nous avons eu gain de cause et j’en remercie les uns et les autres. Mon deuxième motif de satisfaction tient au fait que les professionnels des médias sont sortis nombreux pour participer à la marche. En outre, il y a des doyens de la profession qui, bien qu’étant déjà admis à la retraite, ont tenu à être avec nous pour montrer leur souci de contribuer à la protection des médias. A cela s’ajoute la présence des centrales syndicales et des ONG de défense des droits de l’Homme venues nous soutenir. Enfin, les autorités publiques, que nous avons visitées, sont sorties pour écouter nos motions et ont toutes reconnu la justesse de nos revendications.

Voulez-vous dire que les marches précédentes n’ont pas connu un tel succès ?

Nous avons organisé une marche il y a trois ans et on avait eu moins de cent manifestants alors qu’aujourd’hui nous en avons eu environ 400 ! A l’époque les doyens n’étaient pas venus, ce qui n’est pas le cas maintenant. Il y a trois ans, les gens, il me semble, n’avaient pas compris le sens de la manifestation. Cette fois-ci, les choses ont changé. Les cas de journalistes brimés ou bastonnés par les forces de l’ordre se sont accumulés, et cela a ému les uns et les autres. Pour ma part, je n’ai personnellement appelé qu’une trentaine de personnes pour les inviter à la marche puis j’ai envoyé des SMS. La grande mobilisation a été faite par les chaînes de télé et les radios qui ont relayé la conférence de presse que nous avions organisée. Je tiens à les en féliciter.

Y aura-t-il d’autres actions en dehors de cette marche ?

Je ne vais pas dévoiler ici toute notre stratégie. Le Directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur a dit que le ministre nous rencontrera incessamment pour qu’on échange avec lui. Nous avons souhaité aussi aller dans le sens de la rencontre presse/police organisée il y a deux ans où beaucoup de résolutions ont été prises mais n’ont pas eu d’effets. Le Directeur de cabinet a aussi promis une rencontre avec nous pour que nous voyions comment le policier et le journaliste peuvent collaborer. Nous sommes en effet des corps intéressés par la recherche de l’information : la police cherche l’information pour la sécurité publique et nous, journalistes, faisons la même chose pour aider le citoyen ou le politique à prendre de bonnes décisions. Chacun travaille à son niveau pour la consolidation de la démocratie. Policier et journaliste sont donc condamnés à collaborer.

Réalisé par F.N., MI/UPMB


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Brice HOUSSOU, membre du Collectif des associations professionnelles et syndicats des médias

Pour Brice Houssou, président de l’Union des Professionnels des Médias du Bénin et membre du Collectif des associations professionnelles et syndicats des médias, la marche de protestation organisée ce mardi est le début d’autres actions pour une bonne collaboration entre policier et journaliste.

Monsieur le président, la réception de la motion de protestation par le Directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur marque la fin de la marche organisée ce mardi par le Collectif des associations professionnelles et syndicats des médias. Quels sont les sentiments qui vous animent ?

Ce sont des sentiments de satisfaction d’abord pour la simple raison que nous avons pu organiser cette marche. Je rappelle que nous avons déposé la demande à la mairie de Cotonou depuis jeudi dernier mais n’avons eu l’autorisation qu’à la veille de la manifestation, à 21 heures ! Les autorités étaient réticentes à nous accorder cette autorisation à cause des interdictions de marches formulées par le ministre de l’intérieur et le préfet. Finalement, nous avons eu gain de cause et j’en remercie les uns et les autres. Mon deuxième motif de satisfaction tient au fait que les professionnels des médias sont sortis nombreux pour participer à la marche. En outre, il y a des doyens de la profession qui, bien qu’étant déjà admis à la retraite, ont tenu à être avec nous pour montrer leur souci de contribuer à la protection des médias. A cela s’ajoute la présence des centrales syndicales et des ONG de défense des droits de l’Homme venues nous soutenir. Enfin, les autorités publiques, que nous avons visitées, sont sorties pour écouter nos motions et ont toutes reconnu la justesse de nos revendications.

Voulez-vous dire que les marches précédentes n’ont pas connu un tel succès ?

Nous avons organisé une marche il y a trois ans et on avait eu moins de cent manifestants alors qu’aujourd’hui nous en avons eu environ 400 ! A l’époque les doyens n’étaient pas venus, ce qui n’est pas le cas maintenant. Il y a trois ans, les gens, il me semble, n’avaient pas compris le sens de la manifestation. Cette fois-ci, les choses ont changé. Les cas de journalistes brimés ou bastonnés par les forces de l’ordre se sont accumulés, et cela a ému les uns et les autres. Pour ma part, je n’ai personnellement appelé qu’une trentaine de personnes pour les inviter à la marche puis j’ai envoyé des SMS. La grande mobilisation a été faite par les chaînes de télé et les radios qui ont relayé la conférence de presse que nous avions organisée. Je tiens à les en féliciter.

Y aura-t-il d’autres actions en dehors de cette marche ?

Je ne vais pas dévoiler ici toute notre stratégie. Le Directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur a dit que le ministre nous rencontrera incessamment pour qu’on échange avec lui. Nous avons souhaité aussi aller dans le sens de la rencontre presse/police organisée il y a deux ans où beaucoup de résolutions ont été prises mais n’ont pas eu d’effets. Le Directeur de cabinet a aussi promis une rencontre avec nous pour que nous voyions comment le policier et le journaliste peuvent collaborer. Nous sommes en effet des corps intéressés par la recherche de l’information : la police cherche l’information pour la sécurité publique et nous, journalistes, faisons la même chose pour aider le citoyen ou le politique à prendre de bonnes décisions. Chacun travaille à son niveau pour la consolidation de la démocratie. Policier et journaliste sont donc condamnés à collaborer.

Réalisé par F.N., MI/UPMB

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