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KOYO GILDAS

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Elections législatives de 2011 :Le Crjbd appelle à une mobilisation autour des Fcbe

 

corisCe mardi 26 avril, les membres du Creuset de réflexion des jeunes pour le Bénin de demain (Crjbd) se sont une fois encore adressés au peuple béninois via la presse. Pour ces jeunes, « la cause de la mouvance est défendue officiellement pour ces législatives par la liste Fcbe ». C’est pourquoi, ont-ils dit, « une mobilisation de tous autour de cette liste est une nécessité pour ceux qui soutiennent le président Yayi Boni ». L’enjeu est de taille et le Crjbd appelle à un vote massif le 30 avril 2011. 
 

Mesdames et Messieurs,

Jeunes béninois,

Au cours de notre dernière sortie du mardi 19 avril, nous avions mis l’accent sur certains points qu’il nous paraissait essentiel de dire dans le cadre des élections législatives du samedi prochain 30 avril. Nous avions notamment évoqué

Le vote franc et massif du 13 mars 2011 par lequel le Dr. Boni Yayi a été réélu à la tête du pays dès le premier tour. Nous disions à cet effet qu’il s’agissait là d’un fait unique dans les annales politiques de notre pays, un fait qui témoigne de la reconnaissance des populations dans leur grande majorité à la pertinence des actions et initiatives conduites durant son premier quinquennat par le Président Boni Yayi. Mais nous sommes allés encore plus loin en ajoutant qu’en lui accordant donc massivement leurs suffrages le dimanche 13 Mars 2011 les populations ont non seulement validé le bilan du Chef de l’Etat pour le premier quinquennat 2006-2011, mais elles ont aussi préféré son projet de société à tous les autres.

 Nous avions évoqué également les comportements déplorables de certains députés notamment ceux de l’opposition parlementaire qui ont passé leur temps à dévaloriser la fonction parlementaire en se livrant à des actions de blocage systématique les projets émanant du gouvernement. Notamment nous avons cité les cas comme :

• Le blocage de la ratification de l’accord de prêt relatif au financement tendant à arrêter l’avancée de l’érosion côtière, préférant le dilatoire, pendant que la date butoir relative à ladite ratification approchait. Le Président de la République a dû recourir à une ordonnance afin de ne pas perdre les crédits ainsi obtenus.

• Le refus de ratifier l’accord de financement complémentaire du programme de micros crédits aux plus pauvres obtenu de la BADEA et de la BID par le gouvernement béninois. Malgré un grand oral réussi par la ministre en charge de la microfinance, le Parlement a rejeté l’accord arguant d’insuffisances d’éléments d’appréciations. Le député Rosine Vieyra Soglo s’est même permis d’affirmer qu’elle ne se voyait pas donner des armes au gouvernement pour abattre son camp politique à elle. Du coup elle confirme bien que les députés de l’opposition bloquent volontairement le gouvernement pour des fins de politique politicienne. Là encore, le Président de la République a dû recourir à une ordonnance.

• Un autre cas de blocage est relatif à la demande de ratification de l’Accord de prêt devant permettre de réaliser des ouvrages routiers englobant le rond point de Dassa. Profitant de l’intérim qu’il assurait du fait de l’absence au pays du Président de l’Assemblée nationale, le Premier Vice-président André Dassoundo a préféré affecter la demande d’autorisation de ratification à la Commission du Plan dirigée par son compère Epiphane Quenum. Conséquence : le dossier est bloqué jusqu’à ce jour. Au même moment le premier Vice Président, originaire de Dassa Zoumé expliquait à ses populations que le président Yayi qui a pris l’engagement de réaliser les travaux de reconstruction du Rond Point usait plutôt de la démagogie et qu’il n’avait pas les ressources à cet effet !

• Il y a également cette réticence de la 5ème législature à accompagner la volonté de lutte contre l’impunité et de reddition de comptes chères au Président de la République. C’est ainsi qu’elle a toujours fait la sourde oreille face aux cas des ministres devant répondre des faits à eux reprochés devant la Haute Cour de Justice. Le plus préoccupant dans tout ça est que chaque fois que le Président de la République exprime le besoin de voir un de ses ministres répondre des actes à lui reprochés devant la Haute Cour de justice, l’opposition parlementaire couvre le fait et récupère le mis en cause. On n’est d’ailleurs pas étonné de cette situation lorsqu’on voit aujourd’hui comment le Député Lazare Sèhouéto soutient son ancien collègue Désiré VODONON en prison. D’ailleurs c’est l’un des immeubles de Vodonon qui abrite le siège national de l’Union fait la Nation à Cotonou. La lutte contre la corruption et l’impunité n’est pas la préoccupation des membres de l’UN et de leurs alliés.

En nous arrêtant sur ces exemples, nous nous rendons compte que la cinquième législature de l’Assemblée nationale était composée de députés nettement hostiles à la mise en œuvre par le Chef de l’Etat de son programme d’action. D’où les crises multiples et les dérives régulières auxquelles les populations ont eu droit durant ces quatre dernières années.

Le Creuset de Réflexion des Jeunes pour le Bénin de demain est conscient qu’on ne peut bâtir un pays à coup de crises ni de roueries politiciennes. Les défis à relever pour notre pays sont nombreux. C’est pourquoi nous rappelions il y a une semaine que la sixième législature de l’Assemblée nationale doit être celle de la rupture avec les « députés mangeurs d’Arachides » en plein hémicycle, « joueurs de castagnettes » ou encore « agresseurs de leur Président ». Le rôle du député étant de voter les lois et de contrôler l’action du gouvernement, notre souhait au Crjbd serait que les lois votées par la sixième législature permettent au Chef de l’Etat de mettre en œuvre son programme de grandes réformes que nous avions déjà évoqué dans notre déclaration du 19 avril dernier. Mais nous insistons encore là-dessus, car sur le terrain la cacophonie à laquelle on assiste est bien déplorable. D’un côté on a une opposition revancharde qui a du mal à digérer l’échec de ses candidats, et qui semble faire de ces élections le second tour de la présidentielle. De l’autre côté on a la Liste Force Cauris pour un Bénin Emergent composée des députés restés fidèles au Chef de l’Etat dans la 5ème législature, mais aussi de nouveaux candidats issus de larges concertations. Mais cette liste qui a l’aval du Président de la République fait face à la concurrence d’autres listes se réclamant aussi du Chef de l’Etat, malgré les directives et réticences de ce dernier. Sur le terrain, le spectacle n’est pas agréable. Et face au soutien de la liste Fcbe par le Président Boni Yayi, certains candidats des autres listes rivales de la mouvance n’hésitent pas à exprimer leur déception. Il y en a même qui prennent prétexte sur une certaine pression de leur électorat pour justifier le maintien de leur liste.

Or la problématique est claire : Il ne s’agit pas de rejet de qui que ce soit. Les candidats des diverses listes de la mouvance, ont sans doute, autant de mérite les uns que les autres. Beaucoup parmi les candidats de ces listes sont des collaborateurs du Président de la République à divers niveaux. Et si le Chef de l’Etat les a choisis comme collaborateurs, c’est parce qu’il est conscient et sans doute convaincu de leurs qualités et de leurs valeurs morales. Le CRJBD tient donc à les remercier pour avoir accompagné le Président de la République durant son premier quinquennat, et de l’avoir activement assisté dans sa campagne pour la présidentielle du 13 mars 2011. La victoire historique du Président Boni Yayi au premier tour est également leur victoire. Mais cette victoire n’aurait aucun sens si elle n’était confortée par une majorité parlementaire permettant au Président de la République de mettre en œuvre son programme. Or la multitude des listes ne peut conduire qu’à la dispersion des voix et donc à la fragilisation de la mouvance au profit d’une opposition qui risque de crier victoire. C’est là que se pose le problème. Et il est crucial. L’engagement du Chef de l’Etat aux côtés de la liste Fcbe ne veut pas dire qu’il ne reconnaît pas les mérites des autres personnalités présentes sur les listes concurrentes de la mouvance. Il s’agit simplement pour lui, et le Crjbd l’approuve bien, d’éviter la saignée dans son camp et donc de concentrer les suffrages sur une seule liste afin de capitaliser comme il le faut les votes en faveur de son camp.

II- Le mode de calcul des sièges : il faut capitaliser les suffrages

Pour ceux qui ne comprennent pas toujours de quoi on parle et le problème arithmétique que pose la multiplicité des listes de la mouvance, nous tenons à rappeler le mode de calcul de siège : Selon l’article 4 de la loi 2010-35 du 21 décembre 2010 portant Règles particulières pour l’élection des membres de l’Assemblée nationale,

« L’attribution des sièges aux différentes listes en présence s’effectue selon le système du quotient électoral : le nombre de suffrages valablement exprimés est divisé par le nombre de sièges à pourvoir pour obtenir le quotient électoral de la circonscription électorale.

« Le nombre de voix obtenues par chaque liste est divisé par ce quotient électoral et le résultat donne le nombre de sièges à attribuer à la liste.

« Les sièges restants sont attribués selon la règle de la plus forte moyenne. »

Le système proportionnel permet de répartir les sièges proportionnellement au nombre de voix obtenues par les différentes listes en présence. Seul le scrutin de liste est compatible avec le système de la représentation proportionnelle. Le scrutin proportionnel passe par deux étapes : d’une part, la détermination du quotient électoral et d’autre part, la répartition des sièges.

 Première étape : détermination du quotient électoral

Le quotient électoral est le résultat de la division du nombre de suffrages exprimés par le nombre de sièges à pourvoir.

Exemple (fictif) : Prenons une circonscription électorale où il y a cinq sièges à pourvoir pour trois listes en présence. Le dépouillement donne les résultats suivants :

- suffrages exprimés : 300,

- Quotient électoral : 300 / 5 = 60 (suffrages exprimés / sièges à pourvoir).

Ont obtenues :

Liste A (Opposition) : 138 voix

Liste B (Mouvance) : 117 voix

Liste C (Mouvance) : 45 voix

 Deuxième étape : répartition des sièges en deux phases :

 Phase 1 : répartition d’office.

Chaque liste obtient autant de sièges que le nombre de suffrages exprimés obtenus par elle contient le quotient électoral.

Dans l’exemple :

Liste A (Opposition) : 138 / 60 = 2 sièges

Liste B (mouvance) : 117 / 60 = 1 siège

Liste C (mouvance) : 45 / 60 = 0, aucun siège.

 Phase 2 : répartition des sièges restant.

Les sièges restants peuvent être répartis suivant deux méthodes différentes, au plus fort reste ou à la plus forte moyenne.

La méthode choisie est celle de la plus forte moyenne, elle consiste à attribuer chaque siège non pourvu fictivement à chacune des listes et à calculer pour chacune d’elles le rapport du nombre de voix au nombre de sièges. Ainsi, celle qui obtient le rapport le plus fort obtient le siège. Dans l’exemple, pour l’attribution du quatrième siège, cela donne :

Liste A (Opposition) : 138 / (2 + 1) = 46

Liste B (Mouvance) : 117 / (1 + 1) = 58

Liste C (Mouvance) : 45 / (0 + 1) = 45

Le quatrième siège revient donc à la liste B qui a ainsi la plus forte moyenne.

Pour l’attribution du cinquième siège, cela donne les chiffres suivants :

Liste A (Opposition) : 138 / (2 + 1) = 46

Liste B (Mouvance) : 117 / (2 + 1) = 39

Liste C (Mouvance) : 45 / (0 + 1) = 45

La liste A (Opposition) qui a la plus forte moyenne obtient donc le cinquième siège.

En conséquence, avec la méthode de la plus forte moyenne :

- La liste A, celle de l’opposition obtient 3 sièges (2 selon le quotient électoral et 1 à la plus forte moyenne),

- La liste B une des deux listes de la mouvance obtient 2 sièges (1 selon le quotient électoral et 1 à la plus forte moyenne)

- La liste C, la seconde liste de la mouvance n’accède à aucun siège.

Or si les deux listes de la Mouvance (la liste B et la liste C) avaient été ensemble, elles auraient totalisé 162 voix et obtenu trois sièges contre deux à la liste de l’opposition.

Voilà la situation. Et il ne s’agit là que de deux listes de la mouvance. Lorsqu’on va se rapporter à la réalité avec les multiples listes se réclamant du Chef de l’Etat, les lendemains du 30 avril pourraient être désastreux, car en nombre de voix, ces listes peuvent arriver largement en tête et être loin derrière la liste quasi unie de l’opposition, à cause de la dispersion des voix. C’est pourquoi chacun, dans le camp présidentiel doit se regarder dans son miroir et faire le bon choix. Il ne s’agit pas de capitulation ; c’est une question de responsabilité. Car on ne peut pas dire qu’on soutient le Président de la République et travailler à le mettre en difficulté. Ce serait une manière d’anéantir tous les efforts fournis jusque là par les uns et les autres ; et surtout, de neutraliser les quelques 53% de suffrages obtenus au Premier tour par le Chef de l’Etat le 13 Mars dernier.

C’est pourquoi le Crjbd, tout en réitérant son respect et sa considération pour toutes les personnalités candidates sur diverses listes de la mouvance les invitent au réalisme.

III- Appels aux candidats des listes de la mouvance, rivales de la Fcbe

Il s’agit de réduire la fracture au soir et aux lendemains du 30 avril. Pour ce faire le CRJBD voudrait s’adresser aussi bien aux candidats des listes de la mouvance, rivales de la liste FCBE qu’à leurs électeurs.

 Aux candidats des listes de la mouvance, rivales de la liste Fcbe : nous savons combien vous avez donné de vous-mêmes pour accompagner les initiatives du Président de la République. Nous reconnaissons votre part dans le succès du Président le 13 mars dernier. Mais vous savez également que le Président ne vous a pas connu député et vous a fait confiance en vous confiant diverses charges dans le cadre de la gestion du pays. A certains il a offert des possibilités de se faire connaître du grand public et de faire connaître leur savoir faire. A d’autres il a donné l’occasion de montrer de quoi ils sont capables. Tous, vous avez suivi les différentes barrières dressées contre les projets présidentiels par l’opposition parlementaire de la cinquième législature. Aujourd’hui l’heure est grave. Il est question de faire front contre le blocage des institutions et les manœuvres de diversion qui nous éloignent des impératifs de développement. Votre concours est sollicité pour éviter à la mouvance la saignée et au Chef de l’Etat le spectre d’une nouvelle rébellion parlementaire. Si vous voulez que notre Président, votre Président ait les moyens de mettre en œuvre ses réformes pour l’émergence du Bénin, c’est l’occasion plus que jamais de le démontrer en ralliant la cause FCBE, abandonnant ainsi votre entreprise quoique légitime de la concurrencer. La Nation vous en sera reconnaissante. C’est d’ailleurs le lieu et l’occasion de féliciter MM. Pierre Julien AKPAKI et Isidore TOSSOU pour avoir pris la courageuse décision de se désister de leur liste pour Toutefois il vous est loisible de maintenir votre candidature au risque d’être des artisans d’une débâcle annoncée pour la mouvance. Là vous aurez du mal à vous en dédouaner ! C’est un choix à faire, et à vous de savoir où sont les intérêts de la Nation ! Certains d’entre vous évoquent la pression de la « base » pour justifier leur persistance à poursuivre la compétition. Il suffit d’expliquer à cette base les enjeux et elle comprendra, nous en sommes conscients !

 Aux partisans et probables électeurs des listes de la mouvance, concurrentes de la liste Fcbe : Le Crjbd est plus que jamais convaincu que vous êtes des gens de raison. Vous l’avez démontré le 13 Mars dernier en évitant à notre pays le spectre d’une aventure périlleuse. C’est aujourd’hui l’occasion de lui épargner celle des lendemains incertains. En effet loin du Chef de l’Etat l’idée de sacrifier certains de ses partisans au profit d’autres. Le Président Boni Yayi est un homme de foi. Il reconnait à chacun ses efforts et apprécie à sa juste valeur les contributions pour sa cause et à ses côtés des candidats que vous soutenez. Mais pour les législatives, il n’y a que 83 places à pourvoir. C’est peu, bien entendu compte tenu de la qualité et du nombre des valeurs qui l’aident à déployer sa valise de bonheur. D’où la nécessité d’opérer des choix. Le processus pour y parvenir, n’a pas été facile ; et a même engendré des frustrations. Cela peut se comprendre. Mais le défi à relever, c’est de donner un contenu pour le vote sans appel du 13 mars dernier. Pour ce faire, il est question d’unir les forces et d’éviter d’aller aux législatives en rang dispersés. C’est pourquoi le Président Boni Yayi a demandé à ses collaborateurs de faire de la liste Fcbe une liste de synthèse pour la mouvance. C’est ce qui a été fait. Bien entendu certains, (qui ont des mérites que personne ne remet en doute) n’ont pu être pris en compte. C’est eux qui ont dû se mettre sur les listes devenues aujourd’hui concurrente de celle soutenue par le Président de la République, la liste Fcbe. Si la situation restait en l’état, chaque liste aurait certainement des voix, mais c’est l’opposition qui va raflerait la plupart des sièges. Ce serait ainsi notre propre faute, la faute des listes concurrentes des Fcbe. C’est pourquoi nous voulons vous interpeller directement, vous demander de voter utile, c’est-a-dire la liste à un seul « Cauris », la liste Fcbe. C’est le moyen d’offrir au président la possibilité de disposer d’une majorité parlementaire stable, responsable et partageant sa vision du développement de notre pays. Nous voulons compter sur vous pour ne pas laisser le Président vivre encore les cauchemars que la 5ème législature a offerts au pays. Il est encore temps de prendre votre décision de ne pas disperser vos suffrages. Et nous savons que nous pouvons compter sur vous. Ce faisant vous permettrez aux personnalités que vous soutenez, et qui se sont inscrites sur les listes de la mouvance, rivales de la liste de rester à la disposition du Président de la République pour d’autres missions.

Mesdames et Messieurs,

Certaines mauvaises langues ne cessent de crier partout que si Boni Yayi a la majorité à l’Assemblée Nationale il allait tout « régenter », tout « caporaliser », tout « contrôler », ce qui mettrait la démocratie en danger. A ceux-là nous demandons de nous donner l’exemple d’un seul pays au monde où le gouvernement fonctionne bien sans majorité parlementaire. Cela n’existe pas. La quête de cette majorité est donc essentielle pour éviter des stress des débats sans lendemains, des compromis fragiles, voire des compromissions suicidaires. Disposer d’une majorité n’est pas synonyme de faire n’importe quoi. Le Président a déjà dit ce qu’il ferait avec une majorité parlementaire : les grandes réformes politiques, économiques, sociales, judiciaires voire éthiques. Il n’y a donc rien à craindre. Bien au contraire ! Car sans majorité, le Président sera l’otage de l’opposition, les réformes seront bloquées ou dénaturées, la crise sera permanente et le mandat sera perdu.

Le Crjbd ne veut pas être comptable de cette éventuelle débâcle. C’est pourquoi il invite tous les partisans du Président de la République à la raison et à la discipline du groupe. La cause de la mouvance est défendue officiellement pour ces législatives par la liste Fcbe et une mobilisation de tous autour de cette liste est une nécessité pour tous ceux qui soutiennent le Président Boni Yayi.

L’enjeu dépasse les égos individuels. Il est question de l’avenir de notre Nation, de la paix et de la quiétude des laborieuses populations. Et face à ces valeurs patriotiques, l’heure ne doit pas être aux tergiversations. C’est pourquoi nous disons :

Tous aux urnes le 30 avril prochain pour voter la liste Fcbe, aux noms de la paix, de la cohésion nationales et pour le développement de notre pays, le Bénin

Cotonou, le 25 avril 2011

le matinal

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