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KOYO GILDAS

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Poste de premier ministre Koupaki pourra-t-il réussir ?

koukpaki.jpgLe nouveau gouvernement béninois vient de consacrer l’ancien ministre d’Etat Pascal Koupaki, comme premier ministre. Cette promotion du président de l’UDBN à priori n’est pas une surprise vu le rang occupé précédemment par l’intéressé. Mais compte tenu des défis qui l’attendent, on est en droit de se demander s’il peut réussir la mission à lui confiée par le chef de l’Etat, le Dr Boni Yayi. Présent dans tous les gouvernements de Boni Yayi, depuis avril 2006, le ministre Pascal Koupaki, qu’on le veuille ou non, demeure l’un des fidèles serviteurs du Chef de l’Etat. Vu ses compétences, son humilité, sa discrétion, son caractère taciturne, les gens ont vite fait de l’appeler à tort ou raison, premier ministre.

  Malheureusement ce titre n’existe pas dans la Constitution béninoise. Avant lui, il faut rappeler qu’en dehors de Nicéphore Soglo sous la transition de 1990-1991, que Me Adrien Houngbédji avait occupé ce poste sous le premier quinquennat de Mathieu Kérékou avec le résultat que l’on sait : un départ fracassant de la primature suite au constat d’insubordination de certains ministres qui affirmaient en ricanant qu’ils obéissaient au chef de l’Etat d’alors. Aujourd’hui premier ministre, Pascal Koupaki pourrait avoir donc comme premier écueil, ce genre d’insubordination. Certains ministres, il faut le dire ont des accointances ou des rapports particulier avec le Boni Yayi, président de la République, Chef de l’Etat Chef du gouvernement. De ce fait l’une des premières difficultés du nouveau premier ministre, est qu’il n’a pas véritablement les coudées franches car son poste n’est pas reconnu par la constitution. Ainsi, toute tentative de rupture avec la politique politicienne, d’un jour nouveau pour le Bénin, etc dont il avait parlé lors du dernier congrès de l’UDBN lui serait suicidaire, c’est-à-dire, pourrait lui coûter le poste au profit d’un autre mouvancier bon teint. Un autre écueil pour M. Koupaki, c’est résoudre les problèmes du pays et des Béninois. La misère, la cherté de la vie, la corruption, la réduction du train de vie de l’Etat, le produit national brut, le produit intérieur brut, la dette du Bénin, le retour des investisseurs, de la croissance à deux chiffres, etc, autant de travaux pour lui qu’on se demande par quelle alchimie va-t-il réussir tous ces chantiers. En somme, il faut être Dieu pour savoir si l’actuel premier ministre peur réussir sa mission. Pour l’instant, comme on le dit, c’est à l’œuvre qu’on reconnaît l’artisan.
24 h au bénin
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